Aujourd’hui, pour qu’ une transition marche dans un pays, il faut forcément passer par un cadre de dialogue entre les forces vives en général et en particulier celui des partis politiques qui avant tout doivent aller aux élections, tel est aujourd’hui l’initiative du MATD sous la directive de la CEDEAO à travers le médiateur Dr Thomas Boni Yayi. Au sortir de la rencontre avec le médiateur, Ousmane Dady Camara s’est prêté aux questions des journalistes.
D’entrée de jeu, Ousmane Dady Camara, président de la Coalition des Partis Politiques pour une Alternative Démocratique (COPAD), et président du parti (RGD) rassemblement guinéen du travail a d’abord salué la présence du médiateur de la CEDEAO, avant de dire qu’aujourd’hui, il faut prendre part à ce cadre de dialogue en vue de donner un nouveau départ à cette transition, mais pour le faire, il faudrait qu’on accepte de se regarder et dire les vérités en face.
»Aujourd’hui, ce pays ne peut pas aller sans qu’il est la participation des uns et des autres. Donc, que tout ceux qui ne sont pas là, accepte de revenir au pays afin de discuter avec le médiateur en vue de trouver une solution adéquate pour nous permettre très vite de sortir de cette crise. La Guinée a besoin d’avoir la paix parce que sans la paix rien ne peut aller de l’avant, mais aussi que le CNRD travaille pour l’intérêt général de la Guinée parce que cette Guinée appartient à tous les guinéens », a-t-il expliqué.
»Nous devons lire le droit, nous ne devons pas aussi oublier de lire le devoir. La Guinée a besoin de tout le monde. Aujourd’hui, acceptons de venir au tour de la table pour dialoguer parce que tout finira autour de ça, alors c’est à nous aussi de faciliter le travail pour le médiateur pour qu’il puisse travailler dans les règles de l’art afin de satisfaire toutes les deux parties parce qu’il n’est pas là pour lui seul, il est là pour tous les guinens » a t-il martelé
<< Aujourd’hui, notre coalition a toujours proposé 30 mois pour la sortie de cette crise, parce que nous pensons qu’avec ça nous pouvons rendre cette transition très remarquable par rapport aux autres transitions de la sous- région >> a t-il ajouté.
»Il faudrait que ceux qui sont à l’extérieur acceptent de revenir au pays parce que ça y va dans l’intérêt de tout le monde » a t-il lancé
Mais a rappelé que l’UFR, l’UFDG et le Rpg arc-en-ciel n’ont pas pris part à ce cadre de dialogue.
Aboubacar ll Sylla
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