Au Cameroun, des cas de variole du singe ont été détectés dans le Sud-Ouest, selon les autorités sanitaires. Une veille sanitaire a été lancée dans tous les districts de la région.
«Des cas de variole du singe ont été signalés dans les districts de santé de Mbonge et Kumba», a alerté Filbert Eko Eko, délégué régional de la santé publique de la région du Sud-Ouest camerounais. Dans une correspondance aux responsables sanitaires de la région, le délégué a ajouté que «des tests effectués dans le laboratoire du Centre Pasteur de Yaoundé au Cameroun le 8 octobre, ont confirmé des cas de variole de singe». Il a appelé à préparer une riposte contre la maladie.
Maladie virale, la variole du singe a été détectée pour la première fois chez l’homme en 1970. C’était en République Démocratique du Congo, alors qu’un garçon de 9 ans se faisait diagnostiquer positivement de la maladie. Par la suite, indique l’OMS, d’autres pays accueilleront la maladie, tels que le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Liberia, le Nigeria, la Centrafrique, le Congo, la RDC, la Sierra Leone et le Soudan du Sud.
Très contagieuse, la maladie est transmise par les singes, les rongeurs ou encore par les sécrétions humaines. La transmission se fait principalement par des contacts proches et prolongés pour une probable contamination, par des sécrétions des voies respiratoires infectées, des lésions cutanées d’un sujet infecté ou des objets contaminés. La variole du singe se signale par une forte fièvre, des courbatures, en plus d’une éruption cutanée pustuleuse.
Les enfants sont les plus touchés par la maladie du fait de leur vulnérabilité face au virus. Selon des précisions de l’OMS, la période d’incubation de la variole du singe est généralement de six à 13 jours. L’institution ajoute que suivant les cas, cette période peut aussi aller de cinq à 21 jours. Si elle n’est pas prise en charge, alerte l’OMS, la maladie peut s’avérer mortelle.
Notons que début septembre, l’Egypte avait annoncé avoir détecté son premier cas de variole du singe. Les autorités sanitaires égyptiennes avaient précisé que le malade diagnostiqué positif était détenteur d’un titre de séjour d’un pays européen. L’homme «se rend régulièrement» dans ce pays occidental, avait relevé le ministère égyptien de la Santé. Ce cas venait s’ajouter à ceux déjà enregistrés dans le Moyen-Orient et le Maghreb.
Afrik.com