Ce mercredi 4 janvier 2023, l’antenne régionale du SPPG-Kankan a notifié au bureau national, un cas d’agressions physique et verbale suivies de menaces de mort contre Oumar OC CISSÉ, Journaliste reporter d’images(JRI) à Djoma médias Siguiri.
Il ressort du travail de terrain du SPPG-Kankan et des échanges directs que nous avons eus avec le journaliste agressé, que notre confrère a été sauvagement battu par des agents de la police alors qu’il couvrait une manifestation à l’appel de quelques citoyens de la localité dont Madame Marie Bémbéta(responsable d’un orphelinat).
Cette autre barbarie a commencé après que le commissaire Kaba(commissaire central adjoint de Siguiri) l’a d’abord sommé d’éteindre sa caméra avant d’ordonner à ses éléments de la lui retirer.
Pendant que certains agents tiraient la caméra, un autre a terriblement terrassé le journaliste par-derrière et, s’en suivront des coups de rangers. Sérieusement étouffé sous l’effet d’étranglement, le camarade Oumar a entendu un de ses agresseurs lui dire en maninka:<<Si tu ne restes pas tranquille je vais te tuer….>>.
La barbarie de ces mauvaises graines de la police ne s’est pas limitée à ces agressions et menace de mort. Bien que blessé à la cheville et à l’œil droits, le journaliste se verra ensuite jeté dans le pick-up puis, déposé à la base comme un objet.
C’est après tout ce traitement inhumain et dégradant que les responsables de la police essayeront de l’envoyer à l’hôpital où les premiers examens ophtalmologiques ont révélé que la vision du journaliste battu est malheureusement réduite de 50%.
Le syndicat des professionnels de la presse de Guinée condamne cette barbarie qui n’est que la conséquence de l’impunité que les autorités ont toujours garantie aux auteurs des nombreux crimes précédemment commis contre les journalistes.
Le SPPG demande au ministre de la justice qui sait bien donner des injonctions, d’engager ou de faire engager des poursuites judiciaires contre le commissaire central adjoint de Siguiri et ses agents déployés ce mercredi 4 janvier 2023 pour le maintien d’ordre.
Le SPPG est prêt à se constituer partie civile derrière le Camarade Oumar OC Cissé en cas d’action judiciaire.
SPPG