C’est au tour de l’ancien Premier ministre de témoigner au procès du massacre du stade de Conakry. À le croire, c’est à Toumba Diakité que les opposants présents ce jour-là doivent d’avoir eu la vie sauve.
Son témoignage est un prolongement de celui que Bah Oury a livré quelques jours plus tôt. À la barre, François Louncény Fall n’hésite pas à désigner des responsables. Ce 28 septembre 2009, explique-t-il, lui et plusieurs autres personnalités politiques ont été passés à tabac par Marcel Guilavogui et ses hommes. En Guinée, Guilavogui n’est pas un inconnu : c’est le neveu de Moussa Dadis Camara, au pouvoir au moment des faits. Aujourd’hui dans le box des accusés aux côtés du capitaine putschiste, il était à l’époque le chef adjoint de la garde présidentielle.
JA