Au Mali, les lois votées ou en passe de l’être notamment le projet de future Constitution alimentent les doutes sur les ambitions du colonel putschiste. Certains estiment qu’il peut se présenter, d’autres non. Le principal intéressé, lui, reste silencieux.
Certains de ses anciens collaborateurs à la présidence disent n’avoir jamais vraiment su où se trouvait son bureau. À Koulouba, le palais présidentiel dont les arches blanches surplombent Bamako, Assimi Goïta s’est muré dans le secret. Ceux qui ont accès au colonel putschiste, de la capitale du Mali à Kati, ville garnison où il a fait ses classes, se comptent sur les doigts de la main.
Jeune Afrique