Depuis la condamnation d’Ousmane Sonko, le 1er juin, plusieurs personnalités mènent des missions de bons offices. En vain, bien que l’opposition ait renoncé à ses mobilisations des 9 et 10 juin.
Ce 11 juin, le parti des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a mis en garde contre la diffusion de « fausses informations » sur des canaux de discussion avec le pouvoir. « Aucune barricade n’est levée, aucune médiation n’est entamée et aucun émissaire n’est envoyé auprès du régime », a fait savoir la formation d’Ousmane Sonko.
« Ousmane Sonko n’est pas demandeur [d’une quelconque médiation] », confirme à Jeune Afrique un interlocuteur qui échange avec l’opposant. « Il considère que seul le peuple pourra le libérer. » « Nous nous contentons de nous battre contre sa séquestration », ajoute un responsable du Pastef, qui assure que le maire de Zinguichor « ne reçoit personne » chez lui.
L’architecte Pierre Goudiaby Atepa l’a néanmoins été le 4 juin à son domicile dakarois.
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