Comme annoncé, le journaliste d’investigation Abdoul Latif Diallo du site d’information www.depecheguinee.com était ce vendredi à la DPJ (Direction centrale de la police judiciaire), de 10h à 18h15.
Après ces longues heures d’audition pour une affaire déjà évacuée par la haute autorité de la communication (HAC), notre confrère a été mis à la disposition du Général PENDESSA qui doit repartir avec lui à la DPJ le mardi prochain, pour la suite de la procédure.
Vendredi soir donc, Latif est rentré libre chez lui, contrairement à la volonté des plaignants (certains avocats) qui veulent utiliser le barreau pour mener un combat personnel contre Abdoul Latif dont le travail d’investigation dérange tant.
Nous constatons dans ce dossier que ces avocats qui parlent au nom du barreau font preuve de l’acharnement contre Latif avec la volonté de le voir injustement en prison. C’est pourquoi ils tentent de le poursuivre au pénal au détriment de la loi sur la liberté de la presse; puisque dans leur plainte, ils ont mis de côté la L02 pour évoquer des dispositions du code pénal notamment.
C’est regrettable que de tels agissements liberticides viennent des gens qui, normalement font partie de ceux qui défendent les valeurs de l’État de droit dont la liberté de la presse.
L’autre point à retenir est qu’en Août dernier, ces mêmes avocats avaient saisi la HAC de cette même affaire de diffamation par voie de presse contre le même journaliste et contre le même site d’information pour lequel il travaille.
À l’époque bien que la HAC avait cédé à la pression de certains membres du barreau en ayant peur d’organiser une confrontation entre Latif et les plaignants(respect du principe du contradictoire) avant toute décision, le journaliste s’était plié à ce verdict le suspendant injustement pour un mois ainsi que son médias.
Dans la foulée, Latif et le SPPG avaient contesté cette décision à la fois illégale et liberticide à travers un recours gracieux suffisamment motivé. Mais malheureusement, la HAC qui avait décidé de cette curieuse suspension dans le seul souci de faire plaisir au barreau n’a même pas pris le soin de répondre à notre requête, à plus forte raison rétablir le journaliste dans ses droits.
L’une des conséquences de cette complaisance de la HAC vis-à-vis de certains avocats qui veulent tuer la liberté de la presse est que ces derniers ne la respectent même plus. C’est pourquoi ils ont simplement multiplié sa décision par zéro pour entamer une autre procédure ailleurs.
L’histoire a donc donné raison au SPPG qui avait demandé aux commissaires de la HAC de montrer aux avocats plaignants que notre instance de régulation est respectueuse de procédures de la même manière que ces mêmes avocats exigent le respect des règles de procédures en faveur de leurs clients.
Il faut retenir aussi qu’à la HAC, Abdoul Latif avait fourni toutes les preuves qui ont soutenu ses articles de presse évoquant des irrégularités enregistrées dans l’organisation par certains bâtonniers, de 2 concours d’aptitude à la profession d’avocat(CAPA).
Puisque les commissaires de la HAC n’étaient apparemment pas à la recherche de la vérité dans ce dossier (puisqu’ils ont refusé d’examiner ces preuves), nous allons les mettre à la disposition de la justice pour démonter pièce par pièce les accusations de ces avocats qui veulent confondre leurs personnes à tout le barreau.
Com du SPPG