Maroc/Football : Lekjaa dévoile l’erreur fatale après le Mondial

Dans un entretien accordé à la chaîne ON Time Sports, Fouzi Lekjaa, le président de la Fédération marocaine de football (FRMF), est revenu sur l’échec des Lions de l’Atlas à la CAN après leur Mondial XXL au Qatar.

Demi-finaliste du Mondial 2022 (défaite 2-0 face à la France), le Maroc avait fait belle figure il y a un an et demi dans le Golfe lors de la compétition la plus suivie au monde. Forcément une fierté pour Fouzi Lekjaa « Tous les matchs de la Coupe du monde ont ému les Marocains, les Africains et les Arabes. Mais le match contre l’Espagne (en huitième de finale, le Maroc s’était imposé aux tab sur le score de 3 à 0 après une rencontre vierge de buts, ndlr) a été particulièrement émouvant pour moi », a d’abord confié le dirigeant.

“Pas facile pour les joueurs et le staff de revenir à la réalité”
Toutefois, la digestion a été rude pour les Lions de l’Atlas. Très attendus lors de la dernière CAN en Côte d’Ivoire – une compétition qu’ils n’ont plus remportés depuis 1976 – les Marocains n’ont pas réussi à répondre aux attentes puisqu’ils se sont inclinés dès les huitièmes de finale face à l’Afrique du Sud (2-0).

« Ça n’a pas été facile pour les joueurs et le staff de revenir à la réalité après la Coupe du monde », a expliqué le dirigeant, qui sous-entend donc que les joueurs et le staff marocains se sont quelque peu “enflammés” après le Mondial qatari. « La principale raison de l’échec à la Coupe d’Afrique est le facteur psychologique en plus d’autres facteurs. »

Lekjaa en a ensuite dit un peu plus au sujet de ces autres facteurs : “Il n’était pas aisé de se plonger dans l’ambiance réelle de la compétition africaine, qui est considérée par tous comme très différente de celle de la Coupe du monde. Le football africain a ses particularités techniques et physiques.” Malgré tout, le boss du football marocain a décidé de maintenir sa confiance en Walid Regragui, qui avait pris l’entière responsabilité de cette élimination prématurée.

La désillusion de la CAN peut s’expliquer de différentes manières. La dimension psychologique a certainement eu un impact considérable, puisqu’aborder une compétition dans la peau d’un des favori est souvent bien plus difficile qu’en jouissant d’une position d’outsider. Le style de jeu a aussi eu son importance puisque le Maroc devait jouer et plus seulement contrer comme au Mondial.

Le climat avait également été mentionné comme un élément défavorable aux Lions de l’Atlas. “Nous ne nous sommes pas bien adaptés à l’atmosphère et à l’humidité. (…) Il y avait des conditions climatiques très difficiles, mais on ne doit pas les prendre comme argument pour notre élimination”, avait ainsi résumé Regragui.

Afrikfoot.com

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