Ce mercredi, les licences de quatre médias privés ont été retirés par le ministère de l’Information et de la Communication. Il reproche à Espace, FIM FM, Djoma et Sweet de non respect des cahiers de charge.
Après la réaction de nombreux acteurs sociopolitiques, le Front national pour la Défense de la Constitution (FNDC), a brisé le silence. A traves un communiqué dont voici le contenu, le Front s’est révolté contre cette décision et l’a fermement condamnée.
A/2024/686/MIC/CAB/SGG, le Ministre de l’Information et de la Communication a procédé au retrait des agréments d’installation et d’exploitation des groupes de médias FIM FM, HADAFO et DJOMA Medias, ce jour 22 mai 2024, sans aucune raison conforme à la loi et à la réglementation en vigueur en République de Guinée.
La Coordination nationale du FNDC s’insurge et condamne avec la dernière énergie cette décision liberticide du CNRD qui n’honore pas la République de Guinée et les Guinéens.
En ces moments difficiles pour la presse et le métier du journalisme en Guinée, le FNDC se tient aux côtés de la presse, des journalistes et des promoteurs de médias en Guinée.
La Coordination nationale du FNDC, engagée pour la défense de la liberté de la presse en Guinée, marque sa disponibilité aux côtés des groupes FIM FM, HADAFO et DJOMA Medias pour les accompagner dans toutes les initiatives qu’ils entreprennent dans le cadre de la défense des acquis de la liberté de la presse, chèrement conquis par le peuple martyr de Guinée.
Le FNDC appelle l’ensemble du peuple de Guinée à la mobilisation pour stopper la folie liberticide du CNRD et sauvegarder nos acquis démocratiques chèrement acquis.
Enfin, la coordination nationale du FNDC, interpelle la communauté internationale (l’ONU, l’UA et la CEDEAO) à être au côté du peuple de Guinée pour mettre fin a cette décadence de notre pays.
Ensemble unis et solidaires nous Vaincrons !
Conakry, le 22 mai 2024
La Coordination Nationale du FNDC