Le directeur communal de l’éducation de Matam Ibrahima II Barry a accordé un entretien ce jeudi 6 Mai ici à Conakry pour nous parler de deux situations importants dont la situation de l’école primaire de Lansébounyi et la situation du logement qu’il abrite actuellement avec sa famille.
En prenant la parole pour donner sa version par rapport à ces deux sujets, Ibrahima II Barry directeur communal de la DCE de Matam exprime ceci : « Pour tout d’abord force est de savoir que je suis le directeur communal de la (DCE) de Matam et en même temps le representant du ministre de l’enseignement pré – universitaire et de l’alphabetisation de ladite commune.
Selon lui, il y’a eu des infrastructures scolaires à Matam pour lesquelles j’ai un droit de regard, mais je n’est pas un droit de construction, de vente ou de partenariat pour faire un projet.
Par rapport à cette école primaire de Lansebounyi le directeur explique en ces termes, c’est une école vetuste mais au jour d’aujourd’hui, il y’a eu un partenaire qui m’a adressé une correspondance pour dire réellement qu’il veut un partenariat entre la DCE de Matam pour la reconstruction de l’école primaire de Lansebounyi avec toutes les commodités requises en la matière.
Suite à ça, j’ai decidé de prendre la lettre à l’époque et j’ai envoyé au ministre Guillaume Hawing pour des fins d’études le département de l’enseignement pré- universitaire a réçu la lettre et au retour, le ministre a repondu et il a dit aux partenaires dans ça lettre que c’est un bon projet, mais que ça ne relève pas de ces prérogatives, mais plutôt ça reléve des prérogatives de la mairie. A précisé Ibrahima II Barry.
Pour rappel, il est imporant donc que les gens s »adresse à la mairie. « Et de nouveau, le partenaire a écrit une correspondence également pour la mairie et la mairie a repondu aux partenaires tout en répondant au ministre de l’enseignement pré- universitaire et de l’alphabetisation pour dire qu’ils ont réçu le courier du ministre donnant son accord par rapport à cet partenariat et qu’ils mettront tout en oeuvre pour travailler avec le partenaire dans les régles de l’art ». Affirme le DCE de Matam.
Pour d’ajout, le DCE martèle que. Maintenant, il y’a eu naturellement des demarches que la mairie a entamé avec le partenaire. Le ministre dans ça lettre, avait precisé qu’il s’agira de reconstruction et il mettra les services techniques de son département à la disposition de la mairie pour que ce projet avance. Ils peuvent travaillé en étroite collaboration avec le service national des infrastructures scolaires ( SNIS ), mais puisque c’est la mairie qui s’occupe des écoles primaires, c’est à la mairie de construire cette école, c’est la mairie qui a la paternité d’accorder ce partenariat. Donc, toutes questions qui tournent autour de cette école, c’est la mairie et non la direction communale de Matam. Ce n’est pas la direction à travers mon nom, non plus qui a fait ce partenariat là, mais comme c’est dans ma commune, je dois qu’ à même aller voir ce qui se passe réellement avec le projet. Rappelle Monsieur II Barry.
Pour rappel, la mairie à travers le maire sortant Ismaél Condé a adressé aussi une correspondence à monsieur le ministre pour dire qu’il a vu et qu’il est d’accord de travailler avec les partenaires. La mairie a pris la proposition du partenaire et il a fait voté en conseil communal et le conseil communal à l’unanimité a voté la réalisation de ce projet. La tranjection continuait également entre la mairie et le partenaire jusqu’à ce qu’ il y a eu la signature du contrat entre Ismaél Condé à travers la mairie et le partenaire ». A reitéré Ibrahima II Barry.
Toujours dans la même lancée, Ibrahima II Barry parle que le contenu de ce projet que nous avons vu, c’est le contenu du partenariat entre les instances. Donc, ce projet nous nous sommes dit que c’est une école qui a vraiment besoin d’être reconstruite de nouveau. Quand vous prenez aujourd’hui, cette école, vous regardez aux bords de la route du Niger, derrière les salles des classes c’est- à- dire les fénêtres, il y’a un lavage des vehicules qui se faisait à chaque jours et également c’est- à dire quand la nuit tombe, des fumeurs viennent s’asseoir labas pour venir prendre de la drogue.
C’est pourquoi, dans leurs partenariats, le partenaire est venu proposer à la mairie de prendre ces enfants qui sont au rez-de chausser les mettre à l’étage pour construire un batiment (R+1) et que la mairie donne le rez- de chausser aux partenaires qui va utilisé comme magazin, donc c’est un partenariat à but économique. Selon le premier responsable de l’éducation de Matam ce projet permettra aux enfants qui sont à l’étage de beneficier de 12 classes avec un centre informatique, une salle de réunion pour les professeurs, (30) cabines seront construites dans l’enceinte de l’école parce qu’avant c’était (9) classes.
Pour preuve le bâtiment qui est à droite, ce batiment sera aussi renové et equipé par le partenaire, il y aura également un forage dans la cour et plus de (30) latrines et la mairie est parti même posée la première priérre. A souligné le DCE.
Le directeur communal de la DCE de Matam explique en outre que dans ce contrat, il est stipuler que le partenaire doit donné une certaine avance parce que dans le contrat, il y’a 7 à 5 millions à donner à l’école à la fin de chaque mois pour entretenir l’école. C’est dans cet argent que le partenaire a verssé un montant dans le compte de l’école pas dans le compte de la directrice ni de la DCE . C’est cet argent là également qui a été utilisé pour les transferts des enfants dont la confection de (182) tables – bancs ainsi que la reparation des latrines, de nettoyages de l’école. Le seul signataire de ce compte c’est la directrice de l’école. Donc, ce n’est pas un compte particulier, mais plutôt c’est pour l’école. Actuellement, le projet est entrain d’être revu par la nouvelle délégation spéciale au niveau de la commune de Matam tout le regard du nouveau ministre de l’enseignement pré- universitaire pour voir comment on peut relancer de ce projet ».
Parlant de sa résidence qu’il abrite actuellement avec sa famille, le DCE de Matam explique à notre rédaction qu’il est à dans la commune de Matam il y longtemps et l’orsque depuis son arrivée dans cette commune, il payait son logement à 1.500.000 fng et ce logement était particulier.
Sur le logement de la cité de Coléah, il y’avait un individu qui l’occupait qui est decedé et sa femme également. Il n’ y’avait que sa fille et elle aussi, s’est mariée. Donc, cette maison est restée comme ça fermée près de (6) mois. Alors il a fallut venir occupé cette maison avec mon épouse et les enfants. Aprés je suis allé avec elle au niveau du batrimoine bâti demandé des lieux et le batrimoime bâti a attribué un document à mon épouse. Le contrat entre madame et le batrimoime bâti existe depuis plus deux ans. Nous payons au patromoine bâti et c’est moi qui est renové le batiment et reconstruire de nouveau. Ma femme a fait 6 ans de pré- bancaires et moi aussi j’ai copter 3 ans de pré- bancaires pour que nous fassions ce batiment neuf avec un contrat de batrimoime bâti dont les document en dont foi.
Pour terminer, Ibrahima II Barry exprime qu’il travaille pour le systeme éducatif guinéen et non pour quelqu’un. J’étais professeur en situation de classe au lycée Yimbaya après je suis venu à l’inspection générale de l’éducation là où j’ai fait 3ans. Aujourd’hui, tout ce que je fais, je ne le fait pas pour quelqu’un mais plutôt pour la République.
Il est temps qu’on arrete de salir les cadres qui ont servi ce pays pendant longtemps et qui continuent à donner tout pour ce pays que ça soit dans le secteur éducatif, mais ainsi dans d’autres secteurs. Sollicite Ibrahima II Barry.
Aboubacar II Sylla 626 00 74 79