Pour mettre fin aux mariages d’enfants, Girls First Fund oeuvre pour des stratégies afin de mettre fin à ce fléau qui gangrène nos sociétés. Ce vendredi 21 juin, l’organisation a procédé au lancement à ses stratégies. Étaient présents les membres de l’organisation, des organisations féminine, des ONG et autres ont fait par leur présence. C’est le directeur national de l’Enfance qui a procédé au lancement de cette cérémonie.
Dans sa prise de parole, madame Lydie Tonguing, la conseillère pays de girls first fund en Guinée en français pour les filles s’est d’abord réjouit pour la tenue de ce lancement officiel de cette cérémonie.
Pour elle, cette organisation est une collaboration des donateurs qui a pour mission de soutenir les communautés pour mettre fin aux mariages des enfants et aujourd’hui, on a lancé des stratégies pays qui serviront de guide par rapport à toutes les interventions que nous allons menées dans la communauté.
Aujourd’hui, c’est une opportunité de présenter nos partenaires bénéficiaires de mettre l’accent sur les zones où nous allons intervenir et partager également nos axes prioritaires pour les deux prochaines années et à la fin, mettre en avant le leadership des femmes parce que la plupart de nos organisations bénéficiaires sont dirigées par les jeunes filles et par les femmes et à la fin, on a partagé les approches ou tous les partenaires vont utilisés pour mettre fin aux mariages des enfants.
Cette rencontre c’est aussi une sorte de plaidoiries vu que le gouvernement était présent et les partenaires ont en même temps fait des plaidoyers à l’endroit des autorités pour l’application des Lois, renforcer l’éducation de la jeune filles pour promouvoir l’autonomisation des femmes en vue de transformer les normes sociales et promouvoir l’égalité de genres. A rappelé Madame Tonguino.
Selon elle, aujourd’hui 46% des filles ont été mariées avant l’âge de 18 ans. Je pense que 17% des filles ont un âge de 15 ans. Déja dans nos pays, il existe une strategie national qui a pour objectif, réduire le taux de 20% d’ici fin 2025.
Donc, notre souhait c’est de contribuer considérablement à réduire ce taux là, mais surtout à promouvoir le leadership des femmes, des jeunes filles pour que dans un an et deux ans que les filles soient dans les instances de prises de decision, prendre des initiatives qu’elles s’affirment et qu’elles soient en mesure de prendre des décisions sur les questions qui sont en lien avec leur vie. A réitéré Lydie Tonguino.
Pour rappel, la première responsable precise qu’il y’a 14 organisations qui ont reçu des financements. Donc pour l’éducation des jeunes filles, la scolarisation de nos jeunes filles et le maintien des filles à l’école, aussi l’autonomisation, la santé sexuelle et reproductive. D’autres actions vont se focaliser sur l’accompagnement de mariage enfants que ça soit l’aspect économique, mais aussi sur le coté judiciaire et juridique, les plaidoiries font parti aussi des approches, la communication pour le changement, la promotion de la masculine positive du dialogue inter-générationnel et également le leadership. Aussi des jeunes filles et que les partenaires vont utilisés dans (26) communautés réparties dans (6) régions à travers le pays pour lutter contre le mariage des enfants.
Aujourd’hui, force est de reconnaitre que Kindia est la zone la moins touchée par le mariage d’enfant. Boké et N’Zérékoré ont les mêmes taux 51%, mais on a préféré commencé où le taux est très élevé. À conclu madame Lydie
Pour le directeur national de l’enfance M. Akoï la tenue de cette cérémonie est une satisfaction. Je pense que nous sommes dans la dynamique de la mise en oeuvre de la stratégie national de promotion de l’abandon du mariage d’enfant pour la periode 2021-2025. Donc, nous avons assisté à ce lancement qui va contribuer à renforcer la dynamique communautaire dans le cadre de renforcement des associations d’enfant de jeunes, mais aussi des associations des femmes qui contribuent dans leurs communautés à faire en sorte que nous puissions atteindre la promotion de la jeune fille.
Pour les attentes, le directeur national de l’enfant a dit ceci : » Nous allons renforcé l’habilitation communautaire parce que nous sommes convaincus que chaque enfant est issu d’abord d’une famille, mais ensuite d’une communauté et que la réalisation des droits et tributaires des habitudes et des attitudes des parents. L’objectif étant d’aller de 45% à 25%.
Aboubacar II Sylla
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