Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), fait à nouveau parler de lui au pays.
Combattu mais jamais (encore ?) battu au pays, Samuel Eto’o a une fois de plus donné du grain à moudre à ses détracteurs. En effet, la star a été épinglée pour dérapage et menace de mort présumée alors qu’il prononçait un discours le weekend dernier, à l’occasion d’une messe d’action de grâce demandée par sa mère en son honneur.
“Je suis numéro un”, “je vais l’abattre”
“Je n’ai pas fait de grandes études mais je suis numéro un, et ils le savent (…) Je dis ce que je pense. Je leur ai donné le travail de parler de moi… Ils vont commenter”, aurait déclaré le dirigeant de 43 ans dans des propos relayés par Camfoot. “Quiconque vous touche, je vais l’abattre”, aurait-il ajouté, en visant à rassurer ses proches face à ses ennemis plus que jamais dans son collimateur. Sans avoir conscience toutefois, visiblement, que ce message pouvait être interprété comme une menace de mort.
Ce n’est pas la première fois que l’ex-numéro 9 des Lions Indomptables fait polémique à cause de propos taxés d’arrogance. Son dernier coup d’éclat en date remonte à fin mai, à l’orée du dernier rassemblement de l’équipe nationale, sur fond de tension avec le ministère des Sports par rapport au choix du staff. Alors qu’il prenait à partie le sélectionneur Marc Brys lors de leur première rencontre, le double vainqueur de la CAN avait en effet lancé au technicien belge : “en tant que joueur, vous ne pouvez jamais me parler !”. Puis d’en rajouter une couche : “J’ai été un très grand joueur”. Suite à quoi le technicien l’a ironiquement congratulé avant de lui brûler la politesse en quittant le siège de la Fecafoot.
Une chose est sûre : alors que la Confédération africaine de football (CAF) vient à peine de le “blanchir” concernant les accusations de matchs truqués dans le championnat camerounais, Eto’o se serait bien passé de cette nouvelle polémique…
Afrikfoot.com