Le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation à travers la direction nationale des affaires politiques et de l’administration électorale a entamé depuis trois jours à la présentation du rapport sur l’évaluation des partis politiques aux institutions républicaines, partis politiques. Ce jeudi c’était au jour des organisations de la presse et de la société civile.
Aux sortir de la concertation des parties se prêtés aux questions des journalistes. C’est pourquoi, Moussa Iboun Conté, membre du conseil national des organisations de la société civile guinéenne a mis l’occasion pour saluer la démarche méthodologique qu’il faut comprendre, elle est scientifique et elle n’est dirigée contre personne, mais plutôt il faut reconnaître que le rapport a été bien fait et cela devrait nous servir de capitalisme de permettre aux partis politiques qui ont été évalués de se remettre en cause de leur erreur. Ce n’est dirigé contre personne, mais plutôt pour que les gens se remettre en cause ». A t- il affirmé.
Plus loin, il dira qu’au jour d’aujourd’hui, il faudrait que ceux qui prétendent diriger notre pays, il faut qu’ils soient des références parce que quand vous voulez-diriger un pays, il faudrait que vous soyez capables de le faire. Donc, c’est ceux qu’on leur demande, mais ce qui se passe au sein de notre pays aujourd’hui, c’est très triste. Quand vous prenez le rapport final des partis politiques qui ont dirigé notre pays pendant plus de six (6) décennies sont épinglés dans le rapport celà est grave. « Je pense qu’on devrait comprendre que ce rapport est fait pour que les gens qui prétendent dirigé notre pays soient en règle vis-à-vis du cadre juridique institutionnel, mais aussi qu’ils puissent au moins jouer leur éducation civique auprès des militants. Parce que nous comprenons aujourd’hui, que le civisme fait défaut dans notre pays parce qu’à un moment donné, ils n’ont pas fait face à leur responsabilité. Donc, c’est un rapport qui est bien fait qui mérite d’être apprécié ». A t-il expliqué.
Pour finir, M. Iboun Conté précise que les leaders de ces partis politiques n’existent que dans la capitale et quand vous laisser les populations de l’intérieur ce n’est pas vraiment une bonne chose. Donc, je pense que les dirigeants des partis politiques doivent prendre leur responsabilité pour mettre fin à ça.
Pour madame Zénab Camara directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale s’est réjouit de recevoir les associations de presse ainsi que la société civile guinéenne, avant de martelé ceci : » Il est de notre devoir à chaque fois que nous travaillons de présenter le rapport aux différents acteurs et aux parties prenantes. Nous pensons que la presse est une partie prenante comme on le dit souvent que vous êtes le 4ème pouvoir, mais également les plateformes de la société civile parce qu’ ils ont beaucoup d’éléments, aussi c’est des gens qui travaillent beaucoup sur le terrain avec les citoyens directement. Il faut leur donner la bonne information pour qu’à leur tour, ils puissent informés à la base ».
Pour les prochaines étapes à suivre, madame Camara Zénab explique qu’il y a 37 partis politiques qui n’ont pas été évalués. Ils vont commencer à venir de nouveau pour récupérer les outils d’évaluations à partir du (6) novembre et ensuite, ils feront trois semaines pour se préparer. Après ça ils vont recevoir les équipes pour être évaluer sur l’ensemble du territoire national. Nous allons faire aussi faire face aux partis qui sont suspendus et à leur tour, une commission sera formée et mise en place qui va les accompagner par le processus de vérification pour lever la suspension au fur et à mesure en fonction de la documentation ou des états financiers qui seront misent en place et à faire certifier par le cabinet. Ensuite, on va continuera avec ceux qui sont mis en observation pour que les points qui ne sont pas satisfaits pour qu’il soient satisfaits les points qui seront débattus avec eux ». A fait savoir la directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale.
Pour conclure son intervention, la directrice nationale martèle que « c’est un processus qui va être continuel et des procédures seront faites pour permettre à ces partis politiques de mieux se préparer pour les prochaines rencontres qui seront organisée par le MATD. Aujourd’hui, tout ce qu’on fait c’est de donner la chance à ces « 37 » partis politiques, parce qu’il y’a certains leaders de ces partis politiques qui ne sont pas au pays. Il y’avait aussi un problème d’adresse qui s’opposait également. Donc, on doit donner la chance à eux. On ne va j’amais fermé la porte à aucune formation politique ».
Aboubacar II Sylla 626 00 74 79