« Le cancer n’est pas une fatalité si le dépistage est fait à temps », précise-t-il Dr. Mamadi Keita

En Guinée, si plusieurs traitements du cancer sont disponibles, la radiothérapie reste encore absente. Dr Mamadi Keita, cancérologue dans une clinique privée de la place, interpelle les autorités sur la nécessité de construire un institut national du cancer équipé de radiothérapie.

Ce médecin spécialiste rappelle le rôle qu’ils jouent pour attirer l’attention des décideurs dans la lutte contre cette maladie.

“C’est une occasion pour nous cancérologue d’attirer l’attention de nos décideurs politiques, ainsi toutes les organisations qui œuvrent dans la lutte contre le cancer, sur l’état des lieux du cancer en général et en particulier les cancers les plus fréquents dans notre pays. Le cancer est une multiplication incontrôlé des cellules qui se développent au dépend d’un organe.” Précise Dr Mamadi Keita

Quels sont les types de cancers les plus fréquents en Guinée ? Ce médecin donne des précisions.

“En tête de liste nous avons le cancer du col de l’utérus avec une incidence d’environ 2551 nouveaux cas en 2022, et suivi du cancer du foie avec plus de 1500 nouveaux cas le cancer de la prostate avec 149 cas et le cancer du seins vient au quatrième rang des cancers suivis du cancer de l’estomac.” A-t-il ajouté

Selon ce cancérologue, la majorité des traitements du cancer sont accessibles dans le pays, mais des défis subsistent.

“Seule la radiothérapie n’est pas pratiqué en Guinée, sinon toutes les autres méthodes sont réalisées en Guinée, notamment la chirurgie, la chimiothérapie, la thérapie ciblé pour ce qu’en non les moyens pour c’en procurer luminothérapie sont réalisables actuellement. Y’a un service spécialisé dans la prise en charge du cancer notamment les cancers adultes qui se trouvent à l’hôpital nationale Donka qu’on appelle le service de cancérologie.” A-t-il regretté.

Pour réduire le taux de progression du cancer, il recommande des mesures préventives.

“Nous pouvons conseiller la population de pratiquer une activité physique, d’éviter de fumer ou de se faire enfumer par quelqu’un qui fume le tabac sur quelques formes que ce soit. Consommer les fruits et légumes, éviter les charcuteries. participer aux campagnes de sensibilisation et de dépistage des cancers et de se faire vacciner. Le cancer n’est pas une fatalité si le dépistage est fait à temps.” A souligné Dr KEITA.

Alh Condé/TA

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