En Guinée, environ 81 pour cent de filles et de femmes âgées de 15 à 64 ans ont subi au moins une des formes de VBG.
La Guinée a ouvert dans la ville de Dubréka (sud-ouest) un Guichet unique de prise en charge des survivantes de Violence basée sur le genre (VBG), un centre spécialisé qui offre aux victimes un accompagnement médical, psychosocial, juridique et socioéconomique, totalement gratuit. Initié par le ministère guinéen de la Promotion féminine, de l’enfance et des personnes vulnérables, le centre a été mis en place avec l’appui de l’Agence belge de développement (Enabel).
Le guichet unique « marque une avancée forte pour la dignité, la protection et l’autonomisation des survivantes », a souligné le ministère. Il « représente un véritable refuge d’espoir, d’écoute et de soins pour les personnes ayant survécu à des violences basées sur le genre », a indiqué, de son côté, Enabel. « Grâce à une approche globale, centrée sur les besoins, il offre un accompagnement médical, psychosocial, juridique et socioéconomique, totalement gratuit », a-t-on ajouté de même source.
En Guinée, environ 81 pour cent de filles et de femmes âgées de 15 à 64 ans ont subi au moins une des formes de VBG, selon des chiffres relayés par le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA). Dans ce pays, 95 pour cent des femmes et de filles âgées entre 15 et 49 ans et 39 pour cent des filles de 0 à 14 ans ont subi des mutilations génitales féminines (MGF), d’après cette agence onusienne spécialisée. Concernant le mariage d’enfants, le pourcentage des filles qui entrent en union avant 15 et 18 ans est respectivement de 17,4 pour cent et de 46,4 pour cent.
dpa