Le gouvernement guinéen poursuit sa campagne de sensibilisation sur l’assurance étudiante dans les institutions d’enseignement supérieur publiques. Ce samedi 31 mai 2025, il s’agit de la deuxième journée tenue à l’Institut Supérieur de l’Information et de la Communication (ISIC) de Kountia d’accueillir la délégation du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation.
Selon le Secrétaire général de l’Association Professionnelle des Assureurs de Guinée (APAG), Ibrahima Keita l’objectif de cette couverture qui est d’accompagner les étudiants face aux aléas de la vie universitaire, qu’il s’agisse d’accidents ou de maladies, en leur permettant d’accéder rapidement à des soins médicaux sans conséquences financières lourdes. Un accident ne doit pas coûter une année universitaire. Grâce aux conventions signées avec des établissements hospitaliers, l’étudiant est pris en charge sans délai. Pour ceux éloignés de leurs familles ou sans ressources, c’est un filet de sécurité essentiel.
En cas d’accident, les montants prévus sont :
• 1,5 million GNF pour les soins médicaux,
• 1 million GNF pour l’hospitalisation,
• Et 15 millions GNF en cas d’invalidité permanente.
Un barème précis détermine le montant des indemnités selon le degré d’atteinte physique.
Un autre aspect important du dispositif est la présence d’un point focal dans chaque établissement, souvent l’infirmier de l’institution, chargé de recueillir les déclarations d’accidents et d’orienter les démarches.
Pour la directrice de l’Innovation au Ministère, Aminata Deen Touré, cette assurance couvre l’ensemble de l’année, 24h/24h. Elle a ensuite car ajouté que : « L’assurance étudiante est née d’un constat simple, les risques sont quotidiens, et les obstacles à la poursuite des études sont nombreux. Donc tant que l’étudiant est inscrit, y compris en dehors des périodes de cours, il est couvert par l’assurance. Il nous fallait offrir un cadre sécurisé pour favoriser la réussite académique ».
Il est à préciser qu’en cas d’accident, chacun doit contribuer à identifier les responsables et à documenter les faits. En cas de décès d’un parent biologique, l’étudiant bénéficiera également d’une indemnisation de 1 million GNF.
T-A