Le 31 mai de chaque année, l’humanité célèbre la Journée mondiale de lutte contre le tabagisme. Cette initiative, lancée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en 1987, vise à attirer l’attention de tous sur l’épidémie de tabagisme. Elle permet également de sensibiliser le grand public aux méfaits du tabac.
En Guinée, c’est l’association Génération Sans Tabac, dirigée par le très dynamique Ibrahima Sory Cissé, qui se distingue sur le terrain de la sensibilisation des populations et des gouvernants aux risques liés au tabagisme, avec l’implication active des médias et des autorités. Quelques acquis ont certes été obtenus ces dernières années, mais cela reste insuffisant. Pour bon nombre d’observateurs, les décideurs politiques devraient faire en sorte que cette lutte contre le tabagisme devienne une priorité nationale, une réalité tangible en Guinée.
Il ne fait aucun doute que le président de Génération Sans Tabac – Guinée, ainsi que l’ensemble des membres de l’association, continueront inlassablement de mener le noble combat contre le tabagisme dans le pays.
Le 13 mai dernier, une convention de partenariat a été signée entre l’Institut Itinérant de Prévention Intégrée contre la Drogue et autres Conduites Addictives (IIFPIDCA) et l’ONG Génération Sans Tabac. Une alliance qui ambitionne de contrer la montée préoccupante de la consommation de tabac et de drogues chez les jeunes.
Les résultats d’une enquête réalisée par cet institut au niveau de l’enseignement pré-universitaire sont préoccupants : 3,85 % des jeunes consomment du tabac, et 45 % des jeunes filles fréquentant les milieux festifs consomment de la chicha, avec tous les risques que cela comporte.
Dans son intervention, Ibrahima Sory Cissé, président de l’ONG Génération Sans Tabac, a rappelé que la Guinée a ratifié plusieurs conventions internationales sur la lutte contre le tabac, mais que rien n’est appliqué sur le terrain :« La consommation reste libre dans les lieux publics, la contrebande prospère, et les prix des cigarettes sont dérisoires », a-t-il fait savoir.
Parlant de la politique fiscale du tabac, il a proposé une mesure concrète au ministère en charge du Commerce :« Si le paquet de cigarettes passait à 25 000 ou 35 000 francs guinéens, la consommation baisserait automatiquement. C’est une mesure simple qui a fait ses preuves ailleurs. »
En lieu et place des discours, ce sont donc des actes concrets qui doivent être posés pour sauver des vies. Comme le dit si bien l’adage : « Mieux vaut prévenir que guérir ».
Et l’on peut compter sur la bonne volonté et le leadership du Général d’Armée Mamadi Doumbouya, Président de la République, Chef de l’État, Chef suprême des Armées, ainsi que sur son gouvernement, pour poser des actions fortes allant dans le sens de la préservation de la santé publique. La lutte contre le tabagisme doit en faire pleinement partie.
A-C