Dans le cadre de la prise en charge sanitaire des pauvres, la Caisse Nationale de Sécurité Sociale et le Fonds de Développement Social et de l’Indigence ont signé ce vendredi ici à Conakry un protocole d’accord.
Objectif, partager la prise en charge des personnes indigentes des soins au niveau de la CNSS en matière de diagnostic. La signature de ce partenariat a mobilisé les cadres de ces deux directions.
Pour Lansana Diawara, directeur général du fond de développement social et de l’indigence a mis l’occasion à profit pour rappeler que c’est une première fois dans notre pays que ces genres de choses surtout au niveau de la prise en charge des maladies soit faite. « Nous sommes des EPA mais en plus de ça, il y’a une motivation qui est faite pour la prise en charge des personnes indigentes et des personnes vulnérables en tout qu’à dans le cadre du diagnostique à la CNSS. Alors, il y’a quelques temps dans notre pays le diagnostic au niveau de la caisse était réservé à une certaine classe sociale dans notre pays.
Donc, il faut changer cela conformément aux visions défendues par le CNRD et du président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya. Cela revient répondre à des exigences, à des orientations très claires du président Doumbouya, les membres du CNRD du gouvernement dans le cadre de la répartition des richesses à des plus faibles mais également dans le cadre de la prise en charge social sanitaire de ces guinéens qui n’ont aucun moyen ni aucune situation mais qui doivent avoir la fierté d’appartenir à cette Nation » a t-il affirmé.
« Dans une République, ce n’est pas parce-que vous n’avez pas les moyens que l’État doit vous laissez. Aujourd’hui, cela revient pour combler le champ de notre système de santé qui est un plier essentiel de la transition. Nous remercions vraiment la caisse nationale pour cette signature en tenant compte de tous les paramètres pour parrafer cette convention » a t-il expliqué
Pour des précisions, Lansana Diawara a expliqué en disant ceci : Nous n’ avons pas pour vocation à prendre en charge dans le cadre de diagnostiquer les fonctionnaires également les travailleurs du secteur privé même les retraités. Nous prenons en charge exclusivement les guinéens qui vivent dans la pauvreté, qui n’ont pas de soutien ».
Le directeur général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale, Bakary Sylla a précisé qu’il est important pour la caisse après des réformes pour ramener les indicateurs en vert puissent maintenant entrer en sa seconde phase pour la concrétisation du volet social et sanitaire de sa mission.
« Aujourd’hui, nous devions prendre en charge la politique nationale du président de la transition celui de prendre les pauvres en charge dans le domaine de la santé. Il est admissible que les gens en 2022 n’arrivent pas au moins à se prendre en charge en terme de mangé, de soins. Nous sommes dotés d’une capacité diagnostique qui est à Conakry qui peut faire tout. Nous avons l’ambition de démultiplier cette capacité en construisant un certain nombres de centre de diagnostic » a réitéré le DG de la CNSS.
» Il ne faudrait pas abandonner un guinéen parce qu’ il n’a pas quelques choses a payé comme argent. Les personnes indigentes sont aussi des Guinéens et nous avons le destin commun et le destin la est lié par la communauté nationale. Donc, il faut lutter contre les inégalités sociales et ceux qui n’ont pas d’argent puissent au moins se soigner par les diagnostics que la caisse nationale détient », a précisé Bakary Sylla.
Ama Sylla