Le directeur général de l’Office National du Cinéma de la vidéo et de la photographie, Noël Lamah entouré de son directeur adjoint, de la représentante de Canal+, Fatou Dimé, responsable communication partenaire de la Direction et du représentant de la primature ont animé ce mardi 30 mai 2023 une conférence de presse dans les locaux de la Direction de l’ONACIG . Objectif, expliquer aux hommes de médias sur la faible participation des acteurs du secteur à la formation que la Direction a initiée avec son partenaire de Canal+.
Cette formation axée sur neuf (9) modules doit permettre aux hommes du métier de faire une remise à niveau à travers une formation gratuite dans le métier du cinéma. Selon Noël Lamah, premier responsable de la dite direction, « Nous organisons cette conférence de presse pour informer nos concitoyens à faire preuve de responsabilité en s’intéressant à cette formation.
Aujourd’hui, nous nous sommes rendus en compte que pour une véritable industrie du cinéma et pour relancer ce secteur, ça passe forcément par la formation et en deux phases.cette formation de renforcement des capacités au métier du cinéma et la formation initiale, mais cette rencontre se situe dans le cadre de renforcement des capacités de ceux qui pratiquent ce métier. C’est face à ces défis importants que nous nous sommes rendus compte à travers les échanges qu’on a effectué sur le terrain qu’on sait dit que nous allons mettre en place des modules de formations avec l’accord de Canal+ pour permettre de former (135) techniciens au métier du cinéma dans 09 métier c’est-à-dire en production, en réalisation, en ingénierie du son, en opérateur du drone, en montage ect…
Donc aujourd’hui, nous voulons aussi faire l’état d’avancement avec des inscriptions sur notre site qui est : https ://onacig-gn.org/appel -a-formation-canal parce que ça nous permet d’avoir une base de donner, mais aussi nous permettre également de faire une bonne sélection fiable ».
Pour les différentes candidatures, le directeur général de l’ONACIG apporte les explications en disant ceci : » Il y’a une commission qui se met en place à savoir l’office national du cinéma de Canal+ et de chaque formateur pour qu’au bout du tunnel 15 personnes soient choisis par métier du cinéma et ces 15 personnes puissent avoir l’expertise des formateurs qui ont en plus des connaissances académiques et ça va nous permettre aussi d’avoir une basse de donner à qui maintenant on pourrait proposer aux éventuels projets ».
Pour Fatou Dimé, responsable communication de Canal+, pour avoir un contenu, il faut le renforcement de capacités. » Nous avons neuf (9) modules de formation en audio-visuel, c’est pourquoi, on s’est organisé pour faire gratuit cette formation. Nous sommes réunis aujourd’hui, pour relancer en disant aux gens de venir suivre la formation pour le renforcement du contenu local guinéen ». Car, selon elle, pour avoir un contenu local solide, il faut avoir une bonne formation.
Aux dires de Dame Dimé, nous à Canal+ au niveau internationale, nous avons un label qui s’appelle Canal+ inversity qui est un label de formation qui accompagne toute formation et l’ONACIG nous a approché dans le cadre de la formation sur le métier de l’audiovisuel parce que eux leur souhait c’est à terme que le contenu du cinéma guinéenne soit exportable à l’international. »Ils nous ont approché et on a trouvé, c’était très intéressant parce qu’en tant que filiale guinéenne, ce qu’on voudrait c’est que le contenu guinéen soit vu dans nos antennes et pour cela, il faut déjà travailler à la base et c’est quoi c’est la formation. Aujourd’hui, on a des professionnels, mais le monde de l’audiovisuel évolue très rapidement ». A précisé la responsable de communication de Canal+.
Selon toujours elle, pour pouvoir accompagner ce projet, il faudrait que nous nous engageons à renforcer la capacité de nos techniciens, c’est dans ce cadre qu’on a lancé des appels à candidature pour 09 modules de formation et on a deux qui vont démarrer dès le mois de juin et les autres vont se poursuivre en fonction de la disponibilité des formateurs parce que nous recrutons des formateurs à l’international qui ont une forte expérience dans le domaine choisi.
Le représentant de la primature, Grégoire a rappelé que cette rencontre avec les médias est pour informer le public par rapport au métier du cinéma. Pour lui, il faut comprendre qu’aujourd’hui, la République de Guinée a toujours été un pays dans les années passées et qui produisait un bon cinéma, mais actuellement c’est le contraire parce que avec des autres pays tels que le Nigeria, le Ghana ils sont très avancés. Pour celà, qu’est-ce qu’il faut pour notre cinéma ?, il faut passer par des formations, des formations dignes de nom pour nous permettre d’avoir des bons techniciens dans le futur.
Aboubacar ll Sylla