C’est dans le cadre de l’évaluation des partis politiques en République de Guinée déclenchée depuis le 17 juin dernier. C’est dans cette perspective que le MATD a initié des rencontres de concertation sur la situation des partis politiques.
C’est pourquoi, après la rencontre avec des partis politiques, c’est autour des des institutions nationales internationales et aussi et de certains cadres des départements ministériels de bénéficier de la mise à disposition des resultats de l’évaluation des partis politiques. C’est le ministre Ibrahima Kalil Condé qui a procédé à l’ouverture de cette session en présence du Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale directeur de la Justice militaire, le général Balla Samoura.
L’évaluation des partis politiques en République de Guinée intervenue dans la période du 17 juin au 06 juillet 2024, dans les sièges à Conakry et dans les trois (33) préfectures.
Pour la directrice nationale des affaires politiques et de l’administration électorale, Mme Zénab Touré a souligné qu’aujourd’hui, nous sommes dans une procédure que nous avons bien voulu décrire parce que nous sommes dans le processus de réformes institutionnelles politiques et qui dit réformes, parle d’associés des partenaires techniques et financiers et l’ensemble des acteurs du processus électoral.
Selon la directrice, il y’a beaucoup de pays amis comme le Japon qui a commencé d’abord a donné un millions huits cents milles dollars à la Guinée pour aider ce pays à la réforme politique et électorale. « Donc quand on fait un tel travail celui d’évaluations des partis politiques, il est important de restituer la synthèse du rapport à l’ensemble des acteurs ».
Pour marteler ses propos, madame la directrice explique qu’aujourd’hui c’est la situation globale qu’on a présenté en terme de situation administrative, des échanges des partis politiques, de représentation nationale, des participations aux élections nationales, de la gestion financière des comptes et comptable des partis politiques. Donc tout ce travail là qu’on n’a présenté aujourd’hui.
Aujourd’hui, il faudrait que l’évaluation soit une autre mode de gouvernance et de gestion des partis politiques parce que la loi si elle est appliquée forcement l’échiquier politique sera nettoyé. « On n’a pas besoin vraiment que forcement dire qu’il faut réduire les partis politiques et nous avons rassuré les partenaires techniques et financiers que ce n’est pas une chasse aux sorcières, mais nous faisons notre travail et c’est un processus qui va continuer parce que ceux qui ne seront pas en règle ce n’est pas convient de les dissoudre. Ils ont trois mois au vue de la disposition de la transition de se mettre en régle », réitéré madame Camara Zénab Touré.
Dans sa prise de parole, le ministre Ibrahima Kalil Condé a d’abord remercié le président de la Transition pour ses efforts inlassables en faveur de la refondation de notre Etat, et pour son engagement à offrir aux Guinéens un espace démocratique fiable, des institutions fortes et durables, gages de la consolidation d’un Etat de Droit dans un pays émergent, avant de signifier que les partis politiques jouent un rôle crucial dans une démocratie. Pour lui, ils permettent aux citoyens de s’exprimer, de défendre leurs idées, de participer activement à la vie politique de leur pays. En conséquence, il est essentiel que ces organisations politiques respectent les lois qui encadrent leur fonctionnement.
Par ailleurs, nous devons reconnaître l’existence d’une hypertrophie des partis politiques en Guinée, avec 235 partis politiques agréés pour une population de treize million huit soixante mille (13.860 000) habitants. Cette prolifération entraine des divisions, la fragmentation de la scène politique, l’affaissement du tissu social, le repli identitaire ethnique, et crée de la confusion chez les électeurs, lors des échéances électorales, souligne le ministre.
Selon lui, il est impératif, de procéder à l’assainissement de l’échiquier politique, de créer une base de données fiable, par des moyens et des procédés informatiques afin d’aboutir à une cartographie claire et précise de ces partis.
Plus loin, il ajoutera que « La transitions sous l’égide du CNRD, marquée par sa neutralité, se présente comme une opportunité ultime, pour faire face efficacement aux enjeux sociopolitiques majeurs de notre pays, afin de garantir un espace transparent, équitable et dénudé de toutes crises, pour consolider la légitimité des partis politiques. Le Gouvernement, à travers le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, ne ménagera aucun effort pour garantir la liberté des citoyens à participer activement à la vie politique de notre pays, mais il veillera au respect strict des lois et règlements en la matière, dans le but de renforcer la démocratie, consolider l’État de droit, et favoriser le développement harmonieux de notre pays ».
Pour terminer, le ministre a encouragé et soutenu les efforts du CNRD et du Gouvernement, à poursuivre les réformes politiques et institutionnelles. Seul un espace légal solide, peut garantir l’organisation d’élections crédibles, libres et transparentes. Avec cette assurance de poser des jalons solides, pour la consolidation d’un espace politique responsable dans notre pays.
Aboubacar II Sylla 626 00 74 79