Le Ministre de l’Agriculture et de l’Élevage, M. Félix LAMAH, a présidé ce vendredi 2 mai 2025 la cérémonie de lancement officiel du Projet 2 du Programme de Renforcement de la Résilience à l’Insécurité Alimentaire et Nutritionnelle au Sahel (P2-P2RS).
L’événement s’est tenu en présence de hauts cadres du ministère, des partenaires techniques et financiers, notamment des représentants du Comité permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS) et de la Banque Africaine de Développement (BAD), ainsi que de nombreux acteurs du secteur agro-pastoral.
Dans leurs allocutions d’ouverture, les représentants du CILSS et de la BAD ont salué l’engagement du gouvernement guinéen et réaffirmé leur appui aux initiatives visant à renforcer durablement la résilience alimentaire et nutritionnelle des populations.
Prenant la parole, M. le Ministre Félix LAMAH a rappelé l’importance stratégique de ce projet, aligné sur les recommandations des États Généraux de l’Agriculture et de l’Élevage, ainsi que sur les priorités nationales en matière de lutte contre les effets du changement climatique. Il a insisté sur la rigueur dans la mise en œuvre, condition essentielle pour garantir des résultats durables et significatifs.
Le Ministre a remercié les partenaires, en particulier la BAD et le CILSS, pour leur appui constant, et a réaffirmé la volonté du gouvernement guinéen de faire de la sécurité alimentaire une réalité, dans une perspective de développement inclusif conforme aux Objectifs de Développement Durable (ODD).
Ce projet est financé à hauteur de 12,5 millions d’Unités de Compte (UC), soit environ 10,670 milliards de francs CFA, par le gouvernement guinéen en partenariat avec le Don du Fonds Africain de Développement (FAD).
D’une durée de cinq ans, renouvelable, le projet couvre deux régions naturelles à fort potentiel rizicole : la Haute Guinée, principalement dans le bassin du Niger, et la Guinée Forestière. Les préfectures ciblées sont Dabola, Faranah, Kissidougou, Guéckédou et Macenta.
L’objectif général est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie, de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest à travers :
– L’augmentation durable et résiliente de la productivité et des productions agrosylvo-pastorales ;
– L’accroissement des revenus issus des chaînes de valeur agrosylvo-pastorales et halieutiques ;
– Le renforcement des capacités d’adaptation face aux risques climatiques, en contribuant à l’atténuation du changement climatique.
T-A