Charles Wright, ministre de la Justice. Pour quel message ?

« Dieu créa la Guinée, puis…il se mit à rire » ! (Top Sylla)

Charles Wright, après nous avoir servi un véritable numéro de cirque dans l’affaire Foniké Manguè et Cie, est bombardé ministre de la Justice, Garde des sceaux. Une promotion pour celui que nous avons surnommé « procureur du ciel et de la terre » compte tenu de son omniprésence toxique dans les affaires qu’elles soient juridiques ou non.

L’absurdité de cette nomination est si énorme que beaucoup sur les réseaux sociaux ont estimé que cette promotion n’est autre que le début de la fin d’une saga à courte durée. Selon eux, le showman à la tête d’un poste politique prendrait très bientôt la porte de sortie…

N’en déplaise à ces oiseaux de mauvais augure, Charles Wright, peu importe le temps qu’il mettra là, est désormais chargé de mettre en œuvre la politique pénale de la Transition.

Une question qui taraude cependant est : quel acte positif a-t-il posé pour mériter le poste de ministre au moment où il venait de perdre un procès super médiatisé ? Surtout que ce procès qu’il a provoqué avec peu d’adresse a aidé à démystifier le régime de la transition sur « l’Axe » !

Charles Wright est un bon fournisseur de la presse à scandale. Mais aidait-il pour autant à qualifier notre appareil judiciaire qu’il avait fini par prendre en otage ? On ne voyait que lui, on entendait que sa voix dans un français plus qu’approximatif. Les procureurs d’instances relevant de lui ne servaient plus à grand-chose. Il les avait écrasés.

Le populisme débridé de Charles Wright l’a aidé à gravir les échelons. Mais le colonel Doumbouya lui, en le nommant à la tête du ministère de la Justice amputé des « droits de l’homme », veut passer quel message ? That is the question.

Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com

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