Dans le but d’instaurer la paix et la cohésion sociale en Guinée, le Conseil National de la Transition (CNT) à travers le président de ladite institution a procédé ce mercredi 14 juillet 2022 à Conakry au lancement du forum inter-religieux pour la paix et la cohésion sociale. L’ événement a été présidé par le président du CNT, Dr Dansa Kourouma.
Ce lancement aussi a enregistré des représentants du gouvernement, des membres du CNRD, les leaders religieux, musulmans, chrétiens de la République de Guinée, du Mali du Rayaume du Maroc, et du Sénégal ainsi que d’autres personnalités évoluant dans la promotion de la paix et de la cohésion, gage de tout développement.
Prenant la parole, le président de la commission réconciliation au niveau du CNT, El Hadj Abdoul Karim Dioubaté a mis l’occasion à profit pour remercier tous ceux qui ont fait le déplacement ainsi que des pays invités à ce présent forum de partage sur l’importance de la paix et de la cohésion sociale.
Il a ensuite expliqué ceci : » La Guinée est encore jeune, et réunit toutes les conditions d’une nation d’avenir, d’une nation qui a les moyens de relever les défis l’existence, et de la prospérité, une nation à même de construire des rêves dans le marbre. C’est aussi une Guinée qui s’interroge face à certains traumatisme, certaines douleurs ruinées, certains conflits qui nous ont éprouvés, et qui nous défient notre capacité à nous mettre ensemble.
Il est une exigence pour les fidèles musulmans et chrétiens d’identifier clairement les difficultés qui assaillent notre vie en société, de s’activer inlassablement sur les chantiers de la paix, et de l’harmonie sociale. Les religieux sont débout et agissent au non de la paix et l’unité nationale. C’est en évoluant ensemble que nous donnerons à nos efforts toutes les chances de parvenir à asseoir, la paix à cimenter l’unité nationale et la coexistence pacifique et a offrir la prospérité, la possibilité, l’opportunité d’une vie harmonieuse qui encense le développement et le mieux- être ».
Selon lui, ce forum regroupe plus de 200 leaders religieux de communauté qui partagent ensemble en quotidien, qui éprouvent les mêmes peines et qui rêvent, et qui travaillent pour l’unité nationale en abordant la piété. Le vivre – ensemble et l’inter communication devraient demeurer une règle de vie, une tradition, une mode de vie. Chaque citoyen doit s’activer pour cela a élargir toujours d’avantage le spectre de langage fraternel, de l’échange au quotidien entre les fils du pays. Le dialogue est le ferment de la cohésion sociale et du vivre ensemble.
S’exprimant, les représentants de ces pays entre autres le Maroc, le Mali et Sénégal ont tour- tour invités le peuple de Guinée entre eux à instaurer la paix et la cohésion sociale parce que sans la paix il n’ y aura pas du développement. Pour eux, aujourd’hui, la Guinée a besoin de ça maintenant parce que le moment est très crucial avec la période de transition. « Aujourd’hui, il doit avoir vraiment un dialogue franc entre vous. Ne vous laissez jamais emporter par les haines ethniques. La réconciliation dans un pays est fondamentale, mais aussi c’est une obligation qu’il faut l’accomplir. Donc aujourd’hui, le gouvernement guinéen à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya, et le gouvernement Guinéen doivent faire en sorte que le pays bouge par des bons actes, mais aussi que les fidèles musulmans et chrétiens du jour au lendemain implorer la grâce de Dieu pour que la paix, et la stabilité règnent en Guinée », ajoutent-ils
Ouvrant les travaux du présent forum, le président du CNT, Dr Dansa Kourouma s’est réjoui de la bonne organisation de la présente rencontre à l’occasion de ces journées qui se veulent un caractère particulier sur le bien fondé de la paix et la cohésion sociale.
« Le Conseil National de la Transition est une institution. Aujourd’hui, convaincu que c’est seulement avec ces genres de choses que notre pays peut s’en sortir. C’est dans la prière, et des invocations de la grandeur d’Allah que nous trouvions les meilleures inspirations de la vérité, du pardon et de la réconciliation. Comment nous pouvons construire ce pays quand les références sont tirées ailleurs?, Donc, il est temps pour nous de penser à tout ça en vue de trouver une solution. Une jeunesse qui n’a pas de référence solide est une jeunesse qui emploie souvent la violence. Alors pour combattre tous cela il faut l’implication forte des fidèles musulmans et chrétiens qui sont aujourd’hui les garants de la cohésion sociale dans notre pays. Le rôle fondamental des fidèles religieux c’est de continuer a prié pour que la paix règne dans le pays », nous a laissé entendre le président
Touré Aboubacar pour Africavision7.com
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