Convention collective des journalistes : Ce qu’il faut retenir du conclave entre le SPPG et les associations patronales de presse

La deuxième rencontre entre le syndicat des professionnels de la presse de Guinée(SPPG) et les associations patronales de presse autour de la convention collective des journalistes s’est tenue ce vendredi 12 Août 2022, à Conakry sur invitation du ministère de l’information et de la communication. Ce, après la réunion du 21 juin dernier sur le même sujet.

Dans son discours introductif, la ministre de l’information et de la Communication a remercié les uns et les autres pour l’intérêt que chacun accorde au projet de la convention collective avant de donner la parole aux différentes parties impliquées dans le processus d’élaboration de ce document.

Prenant la parole, le président de l’URTELGUI est revenu sur les travaux et démarches menées par les organisations patronales et syndicale de la presse depuis le début de cette question relative à la convention collective. Aboubacar CAMARA a rappelé que le blocus se situe au niveau de la grille salariale qui, d’après lui, constitue un véritable problème pour les patrons de médias guinéens qui ne bénéficient actuellement pas de spots publicitaires et autres marchés pouvant leur permettre de payer dignement leurs employés.

Présents à la rencontre, d’autres présidents d’associations patronales de médias à savoir : Amadou Tham Camara de l’AGUIPEL, Amadou M’Bonnet Camara du REMIGUI, Grégoire ANCOU de l’UPLG et Abdoul Wahab de l’UFSIG, ont tous exprimé la volonté du patronat de la presse d’améliorer les conditions de vie et de travail de leurs employés. Mais pour ce faire, ils sollicitent aussi l’accompagnement du département de la communication pour la mise en place non seulement d’un mécanisme permettant de régulariser les médias guinéens, mais aussi et surtout réfléchir sur comment appuyer les entreprises de médias à avoir des marchés.

Pour sa part, Sékou Jamal Pendessa a indiqué que le retard dans la signature de la convention collective est dû en grande partie à un manque de volonté de la part des organisations patronales qui ont du mal à revenir à la table des négociations suspendues depuis mars 2020. Conscient de la réticence de certains patrons de presse d’aller vers la signature de cette convention, le secrétaire général du SPPG propose à ce que le document soit dans un premier temps signé par ceux qui sont prêts à aller vers sa signature. Ainsi, les autres vont y adhérer progressivement.

Après avoir écouté avec intérêt les différentes parties, la ministre Rose Pola Pricémou a invité le Syndicat et les associations patronales de presse à se retrouver dans un bref délai en vue de faire des propositions concrètes pouvant favoriser la signature très prochaine de ce document incontournable pour la qualification et la professionnalisation de la presse guinéenne.

En ce qui concerne l’appui de son département, Rose Pola Pricemou promet que le ministère de l’information et de communication ne menagera aucun effort pour accompagner les entreprises de presse en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail des hommes de médias guinéens.
Contrairement à la réunion du 21 juin dernier à laquelle seulement 3 présidents d’associations patronales étaient présents à savoir; Amadou M’Bonnet Camara du REMIGUI, ANCOU Grégoire de l’UPLG et Alpha Abdoulaye Diallo de l’AGEPI, cette foici-ci, nous avons noté la présence de 5 présidents dont celui de l’URTELGUI et son homologue de l’AGUIPEL.

L’on peut donc noter un pas de plus vers un rapprochement des positions pour la reprise des pourparlers.

Service communication du SPPG

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