Le Ministre de la Santé et de L’Hygiène Publique, Oumar Diouhé Bah a lancé ce jeudi 16 janvier 2025 à Conakry les travaux du 2ème Congrès de la Société Guinéenne de Néphrologie sous le thème : La Santé Rénale de la Mère et de l’Enfant : Réalité, défis et perspectives.
Cette rencontre du 16 au 17 janvier 2025 à Conakry sera une occasion pour les congressistes venus des différents pays de l’Afrique, de pencher sur la question de la transplantation rénale pédiatrique qui, bien qu’étant une solution de dernier recours, représente un espoir vital pour de nombreux enfants atteints de maladies rénales terminales. Il est essentiel que les congressistes soient bien informés sur la technique de la transplantation rénale, ses avantages, mais aussi ses défis, afin de proposer aux patients les meilleures options thérapeutiques possibles.
Le ministre de la Santé a dans son discours d’ouverture noté que ce congrès intervient à un moment crucial où nous devons unir nos efforts pour améliorer la prise en charge des maladies rénales et contribuer ainsi à la réduction de la morbi-mortalité maternelle et infantile des enjeux majeurs pour la santé publique en Guinée. « Les affections rénales, particulièrement pendant la grossesse et dans la petite enfance, représentent un défi majeur pour nos systèmes de santé. Les complications rénales associées à la grossesse peuvent entrainer des risques graves pour la santé de la mère et de l’enfant à naître. Il est donc impératif que nous, professionnels de la santé, reconnaissions pleinement l’ampleur des maladies rénales au cours de la grossesse, et que nous nous engagions å mettre en place des mesures adaptées pour prévenir et traiter ces pathologies de manière efficace », ajoute-t-il le ministre
A travers ce congrès, il y’a l’opportunité de discuter des grandes lignes de la prise en charge des maladies rénales chez la mère et l’enfant avec des objectifs précis qui vont au-delà des simples échanges de connaissances. Il s’agit de renforcer leur compréhension collective des maladies rénales aiguës et chroniques chez les enfants, d’explorer les traitements possibles des complications vasculo-rénales durant la grossesse, et de mieux appréhender les principes de l’hémodialyse et de la dialyse péritonéale chez la femme enceinte et l’enfant.
Ce congrès souligne-t-il est un vecteur essentiel de collaboration entre tous les acteurs de la santé, mais aussi un terrain de réflexion pour intégrer les avancées scientifiques et technologiques dans
nos pratiques locales.
Selon le ministre, il est bien connu que la prévention reste l’une des clés pour combattre efficacement les maladies rénales. C’est pourquoi, qu’au-delà du traitement, nous devons renforcer les programmes de sensibilisation, de dépistage et de suivi préventif de notre population et plus particulièrement auprès des femmes enceintes et des jeunes enfants. C’est en intervenant tôt que nous pouvons éviter des complications graves et garantir à nos mères et à nos enfants un avenir plus
sain.
Le ministre reste persuader que les discussions de ces deux jours rencontre permettront d’apporter des solutions pratiques et adaptées aux réalités de notre système de santé.
Touré Aboubacar