Dans un arrêté rendu tout récemment pr le procureur général de la CRIEF, Aly Touré pour la fermeture des pharmacies et cliniques clandestines à Conakry ainsi qu’à l’intérieur du pays, cela se matérialise du jour au lendemain. C’est pourquoi, ce vendredi une réunion s’est tenue au gouvernorat de la ville de Conakry pour parler des dispositifs pris pour permettre également d’éradiquer ce fléau qui a tant fait souffrir la population guinéenne.
La rencontre a connu la présence du secrétaire général du ministère de la Santé, de la gouverneure de la ville de Conakry, du haut commandant de la Gendarmerie Nationale Directeur de la Justice Militaire, Colonel Balla Samoura, du directeur national de la pharmacie et des médicaments, des maires des Communes de Conakry et d’autres cadres évoluant dans le secteur.
Au sortir de la réunion, les intervenants se sont prêtés aux questions des journalistes tour à tour expliqué l’objectif de la réunion. Le directeur national de la pharmacie et des médicaments s’est dit satisfait de cette rencontre, avant de dire que << le ministère est représenté jusqu’au dernier village. Donc, vous avez les postes de santé, des centres de santé, des hôpitaux préfectoraux, des hôpitaux régionaux, des hôpitaux nationaux. Dans ces structures de santé publique, vous avez des points de vente légaux des médicaments générés c’est-à-dire les médicaments qui ont les mêmes effets que des médicaments spécifiés, et seulement c’est des médicaments génériques qui sont moins chers.
Donc, le problème ne peut pas se poser en matière de disponibilité des médicaments et parallèlement aussi, on n’a plus de 100 agréments qui sont déjà signés par Monsieur le ministre de la santé. Ce sont des jeunes qui vont s’installer le plus rapidement possible à l’intérieur du pays. Nous continuons à recevoir des demandes, et tous ces jeunes bénéficieront de l’accompagnement du ministère de la santé >>.
Pour le secrétaire général du ministère de la santé, Dr Mohamed Lamine Yansané représentant du ministre de la Santé
, Mamadou Pethé Diallo s’est réjouit de la tenue de cette réunion, avant de parler de l’objectif de la rencontre qui est d’informer largement les autorités du gouvernorat, les mairies, les responsables des quartiers des marchés sur le déroulement de l’opération de fermetures de boutiques, de ventes de médicaments, mais aussi la fermeture des cliniques clandestines, avant d’ajouter à ces propos en disant que << Ce travail ne pouvait pas se commencer sans faire une vaste campagne de sensibilisation des autorités parce que c’est avec leurs concours que l’opération peut se faire dans la sérénité tout en expliquant le bien fondé de ces opérations. Il est fait juste pour préserver la santé de la population, et faire en sorte que les guinéens puissent bénéficier des meilleures qualités de soins dans les structures agrées aussi bien en terme de ventes de médicaments, que de soins de donner à la population >>.
<<Toute clinique qui n’est pas agrée sera fermer à partir d’aujourd’hui. Ce travail préliminaire a été fait, mais c’est un travail de ratissage qui sera fait pendant plusieurs jours, et plusieurs semaines dans toutes les communes, et ça ne s’arrête pas seulement à Conakry, c’est l’ensemble des territoires nationales. A Conakry seulement, c’est des milliers des boutiques de ventes de médicaments qui sont répertoriées, et cela est valable sur toute l’étendue du territoire national. Donc, c’est une œuvre à longue haleine en relation avec tous les pays africains qui ont pris la décision de lutter contre les faux médicaments au niveau de ces pays >> a martelé Dr yansané.
Pour le colonel Balla Samoura, directeur de la justice militaire, et haut commandement de la gendarmerie nationale de Guinée s’est dit très satisfait, avant d’expliquer qu’à date : << Toutes les mesures sont en train d’être prises au niveau de la sécurité de la défense pour faire une bonne opération parfaite et de faire le ratissage des faux médicaments, et aussi la fermeture des différentes pharmacies qui ne sont pas dans les normes. Aujourd’hui, les 90% de ces lieux de ventes de ces faux médicaments sont fermés, mais cela ne va pas nous empêcher à aller sur le terrain pour au moins faire notre propre constat. Aujourd’hui, c’est une réunion d’ensemble qui se tient à Conakry ainsi qu’à l’intérieur du pays pour nous permettre de bien faire notre travail, mais aussi une fois après la fermeture, on fera en sorte que ces boutiques soient aussi vidées, et les amener à l’incinération >>, a t-il lancé.
Aboubacar ll Sylla
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